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Il est amusant de retrouver les signatures de sa famille. Elles dépendent du niveau d'instruction, et sont en relation avec la profession exercée.
Par exemple, chez les DELOUSTAL :
En 1701, dans le Quercorb, à Puivert, deux agriculteurs, Etienne de Loustal et Pierre Bennes apposent leurs marques à la fin d'un acte de mariage :
- Un siècle plus tard, dans le Quercorb, Pierre DELOUSTAL (SOSA 48), ses frères Mathieu I, Mathieu II et Raymond sont peigneurs de draps à Chalabre et ne savent pas signer. Par contre leur frère Maurice est tailleur d'habits. Il sait signer. Un fils de Pierre DELOUSTAL, Maurice, deviendra lui aussi tailleur d'habits et signera le jour de son mariage en 1830 :
- Il est amusant de constater que par la suite, la signature des DELOUSTAL changera peu. Ci-dessous, en 1870, Jules DELOUSTAL (SOSA 12), avocat, puis en 1908, Eugène DELOUSTAL (SOSA 6), géomètre :
Signature Eugène Deloustal
L'intérêt des signatures est de permettre de reconnaître des individus portant le même prénom. C'est le cas pour les Laurent ROBERT à Dinan :
D'abord une belle signature en 1584, à Dinan, de Guillaume ROBERT (SOSA 3840) à la naissance de son fils Nicolas (SOSA 1920) :
Ensuite, une série de signatures de Laurent, du grand-père au petit-fils, au XVIIIème siècle.
Il mourra peu
après, laissant un fils François Marie (SOSA
60). On ne retrouvera plus de Laurent ROBERT au XIXème siècle, mais une
suite
de Paul ROBERT.